lundi 31 mars 2008

...calibré, pesant, poisseux.

Vendredi 28 mars - 15h

Premier filage de la journée. Il y en a eu deux hier. Il y en aura encore deux aujourd’hui.
Maintenant c’est un spectacle calibré, pesant, poisseux. Une atmosphère lourde, oppressante, des scènes qui s’enchaînent de façon rythmée, un peu mécanique, des comédiens très cadrés. Les transitions d’une parole à l’autre se font essentiellement par le son et la lumière.
Du coup, ce que je préfère, c’est quand la musique s’allège, la voix suit, et laisse la vie rentrer sur le plateau. Un peu de distance avec le cauchemar ambiant.
La fin est belle. Le dernier texte d’Edith, Christophe qui lui répond, comme un dialogue enfin, et puis une voix intérieure qui monte, leurs voix à tous les deux, centrées, vivantes, profondes. L’émotion arrive, enfin. Avec la simplicité. Et un très beau travail sur le son, la voix de Christophe qui s’éloigne, et qui vient résoner en chacun d’entre nous, doucement relayée par « What a wonderful world ».

Auteur-témoin: Véronique H.

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