lundi 31 mars 2008

Quelle idée de s'enfermer dans le noir quand le soleil brille!

Quelle idée de s’enfermer dans le noir quand le soleil brille !
Aujourd’hui, c’était la dernière fois que je pouvais être témoin.
Beau mot que celui de témoin.
Spectatrice, certes mais aussi échantillon.
Et, tout autant, ce que la relayeuse passe à l’équipière suivante.
Cette fois, c’est la musique du texte, ses points d’appui qui m’ont le plus frappée.
Simples mots terriblement agencés au service d’un propos tout aussi terrible.
Quelle qualité d’émotion !
Que de travail pour en arriver là.
J’aimerais bien fouiller dans la corbeille à papier de Anne.
Ses tapuscrits recèlent sûrement des trésors.
Pour la scène, je n’aime que la beauté du texte ou plutôt la résonance qu’il éveille en moi.
Et ce texte résonne de plus d’une façon.
Il serait bon de pouvoir le lire ou l’écouter encore et encore.
Et si la mer autant que l’usine avait piégé Edith et Régis ?
Et si Christophe, une fois licencié, se vivait abattu comme une vache ?
Ou comme un maquignon envoyant des ouvrières – animaux à la tuerie?
Cet après-midi, ce fut un beau et bon moment.
« What a wonderful world », un peu de celui que Amstrong espérait pour les enfants qu’il voyait grandir.
Et pourtant…

Auteur-témoin: Danièle

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